Focus sur les frais de syndics : une étude Syneval fait le point sur les augmentations d’honoraires
Depuis le 1er juillet 2015, la loi ALUR impose aux syndics un contrat-type permettant une meilleure transparence des services et facilitant les comparaisons lors de la mise en concurrence des contrats. La conséquence, c’est que les honoraires de syndic ont grimpé en flèche ! Plusieurs facteurs sont à prendre en compte pour expliquer ces augmentations : nouvelles obligations pour le syndic (extranets, comptes bancaires séparés, immatriculation, etc.), mais également les modes de rémunérations. On vous explique : pour chaque prestation annexe du contrat type, le syndic a le choix entre une facturation fixe (à l’acte) ou en vacation (tarification à l’heure - donc beaucoup plus variable). Malin, car plus complexe à comparer pour le conseil syndical : difficile en effet d’évaluer à l’avance un volume d’heures nécessaires sur un dossier de sinistre par exemple ! En moyenne, l’augmentation est entre 10% et 15%, et de 200 euros minimum à Paris.
Ça concerne qui ? Les petites copropriétés des grandes agglomérations sont les plus concernées. A Lyon, les honoraires de syndics sont en moyenne passées de 1700 euros à 2000 euros.
Et alors, comment on fait ? Pour les copropriétaires, la rigueur est de mise, car il faut analyser avec précision les tarifs pratiqués par les syndics. Plus d’infos sur cette étude Syneval ici.
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